Le mariage

Le cycle du mariage est ponctué de cérémonies et de rituels qui préparent le couple à franchir ce passage de l’annonce des fiançailles jusqu’à la noce. Pour chacune de ces étapes, de nombreuses coutumes marquent les gestes et les façons de faire des futurs mariés qui, variant selon les époques et les classes sociales, s'érigent en autant de codes et de rituels.

Le mariage s’est forgé d’éléments glanés dans différentes époques et milieux sociaux. Ainsi, issus des milieux bourgeois, la robe blanche et le voyage de noces se sont étendus aux milieux populaires dans les années 1940-1950. L’accessibilité grandissante des appareils photo permet la photographie de mariage au sortir de l'église à partir de la deuxième moitié du 20 e siècle. La coutume du cortège klaxonnant les jeunes mariés annonce non seulement à la communauté que le mariage est célébré, mais protège les nouveaux mariés, selon la croyance populaire. Dérivant de la « salve », qui se pratiquait aussi après l’érection d'une grange ou pour les célébrations de la Saint-Jean-Baptiste, cette coutume du klaxon aurait vraisemblablement remplacé les coups de fusil originaux.

Aujourd’hui encore, la cérémonie du mariage est toujours présente. Les futurs mariés rivalisent souvent d’originalité pour la décoration, la musique et les danses de leur mariage. Toutefois, le mariage n’a plus la même connotation religieuse qu’auparavant. En effet, depuis les années 60, l’État permet le mariage civil devant un célébrant autorisé. Il faut attendre le début du 21 e siècle pour voir une réelle diminution des mariages religieux, notamment avec une nouvelle loi qui habilite plus de personnes à célébrer des mariages civils. D’après les statistiques démographiques québécoises de 2012, un peu plus de la moitié des mariages célébrés dans la province étaient religieux.

La marche nuptiale

S’il existe plusieurs marches nuptiales pour agrémenter les mariages occidentaux, deux ressortent du lot : celle de Felix Mendelssohn (N°7 du Songe d'une nuit d'été ) et celle de Richard Wagner (Chœur des fiançailles de l'opéra Lohengrin, Acte III, scène 1, 1850). Au cours d’une même cérémonie, les deux marches peuvent être jouées et, si tel est le cas, la solennelle pièce de Wagner sert d’ouverture, tandis que celle de Mendelssohn la conclut sur un tempo plus vif. Bien que ces deux marches soient les plus populaires, les époux ont désormais la possibilité de choisir une musique empruntée aussi bien au répertoire classique qu’au répertoire populaire.

Cloches d’église

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Nous entendons les tintements des cloches d’église avant ou après une cérémonie religieuse.

Source : Banque de sons gratuits

Marche nuptiale (Chœur des fiançailles de l’opéra Lohengrin, acte III)

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Version orchestrale de la marche nuptiale de Richard Wagner.

Compositeur : Richard Wagner.1850
Source : Banque de sons gratuits

Marche nuptiale (n°7 du Songe d’une nuit d’été, op. 61)

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Version orchestrale de la marche nuptiale de Felix Mendelssohn.

Compositeur : Felix Mendelssohn. 1843
Source : Banque de sons gratuits

  • Photographie en noir et blanc de Richard Wagner.
  • Un cortège de voitures (deux) pour des nouveaux mariés défilent devant des maisons.
  • Portrait de Felix Mendelssohn, par James Warren Childe en 1830.

Appartenance Mauricie Société d'histoire régionale